Je me promenais dans les bois lorsque je trouvai un cheval sauvage qui se nourrissait de ce que la nature avait à lui offrir. Il était merveilleux : d’un noir de jais, grand et fort. Fasciné par la créature, je tentai de m’approcher de celle-ci, mais elle me remarqua facilement (je portais ma cottes de mailles, peu silencieuse malheureusement) et se dressa sur deux pattes. Je tentai tout d’abord de la calmer en chuchotant, mais elle semblait s’énerver encore et encore. Je me trouvais à la lisière du bois et le cheval était tout près de moi, dans une petite clairière que Hrolf illuminait merveilleusement ce jour-là. Je fixai la bête dans les yeux, d’un regard imposant, et je continuai de chuchoter afin de calmer l’animal, comme mon ancien professeur me l’avait appris. Je calmai chaque muscle de mon corps, afin de démontrer à l’animal ma sérénité. Je continuai de chuchoter ainsi…
L’animal n’avait probablement jamais vu d’hommes auparavant, car il me fallut plusieurs minutes pour lui faire comprendre que je n’étais pas un ennemi. Le cheval retomba à quatre pattes une fois pour toutes, mais garda ses distances. Lentement, en lui parlant calmement, je m’approchai de lui. J’avançais d’un pas toutes les dix secondes environ, ma démarche était étrangement calme pour quelqu’un comme moi : mais on m’avait appris à sentir les émotions des animaux, à les calmer et à les dresser. Durant ma jeunesse, je m’amusais à calmer mon chien lorsqu’il jappait, ce qui n’était rien d’extraordinaire, mais ma mère disait que j’avais un don pour ce genre de choses. Je n’ai jamais su si c’était réellement un don ou une simple habitude, mais je sais que j’ai continué à calmer les animaux ainsi depuis. Bien entendu, chaque animal n’est pas identique et certaines méthodes fonctionnent parfois bien, parfois mal. Mais, sur ce cheval, tout semblait bien aller, du moment que je pris mon temps.
J’arrivai finalement jusqu’à l’animal et lui touchai la tête. Il recula d’un coup, mais resta étonnement calme après cela. Je me rapprochai et tentai de lui toucher la tête de nouveau : une fois cela fait, je savais que la bête se laisserait faire et que je pourrais la dresser. Cette fois, elle ne recula pas et je pus la flatter. Une ou deux minutes plus tard, je flattais son dos et je pus observer l’animal plus attentivement : c’était une jument, une jument magnifique et merveilleuse. La bête était calmée, je pouvais maintenant commencer à la dresser!
(Voici un RP qui sert à CALMER LA BÊTE (dressage de niveau 1), si ça peut vous enligner.)